Arrivée en vue d'Azurria

Krrrr… Kfrrrt…
Putain de krrr …apte que da… krrr
Ah ! Ça y est, je crois que je la tiens, Franklin !

« Allô, allô ? Ici l'homme Franklin Gon, petit-fils de Cröm, et l'homme VulfPiêmni-o Cröminfanto, j'essaie de joindre Azurria. Salut à vous, citoyens d'Azurria !
Nous marchons depuis des lunes à travers le désert en direction de votre ville, quand nous avons capté vos émissions. C'est l'un des nôtres, mon frère l'homme Klinty Swood, actuellement citoyen, ou au moins citoyen – si j'en crois ses dires — qui nous a indiqué la route à prendre et… nous l'avons suivie, vu qu'Azurria semble être un havre prospère et de paix, ouvert à tout le monde.
N'ayez crainte, nous ne vous cherchons en rien querelle et tâcherons d'aider, selon nos moyens — je ne vous cache pas mon âge avancé de quatre-vingts ans —…
– Menteur ! Écoutez pas cet ancêtre, il a quinze de plus, et encore je dois être généreux ! interrompt une voix.
– La ferme, jeune sot ! On verra si tu tiens sur tes pattes à mon âge ! Je disais donc que nous ferons de notre mieux pour travailler ici. D'ici une ou deux lunes, nous serons chez vous ; je ne m'attends aucunement à une réception princière – de toute manière, je n'en veux pas ! —…
– Parle pour toi, le vieux ! S'il y a à boire et à grailler pour cent, je suis preneur !
– Mais flute, vas-tu cesser, oui ? Tu veux que je t'en allonge une ? »
Puis, la voix du supposé vieillard reprend :
« Toujours est-il que nous espérons un accueil à la hauteur de votre réputation de bienveillance, en réponse à notre bonne volonté. J'espère avoir été reçu, nous vous rencontrerons en chair et en os d'ici quelques jours. »

- Tu vas l'avoir ton accueil! rajouta la voix du soi-disant jeune sot. Je précise que nous arriverons dans 2 lunes avec le vieux croûlant, on va y aller calmos dans les marais.
- Je ne suis pas vieux! Enfin pas croulant! Aucun respect ces p'ti jeunes, j'te mettrais des coups de canne si j'en avais besoin d'une.
- Cröm me pardonne, mais des fois, je l'abandonnerais bien dans le désert. Heureusement qu'il est pas toujours de si mauvaise humeur. En tout cas, si vous m'entendez chers citoyens, nous serons ravi de vous rejoindre pour profiter d'un peu de compagnie, dans le même temps nous mettrons à votre service nos capacités, nous nous débrouillons fort bien lorsqu'il s'agit de récupérer, filtrer et /ou puiser l'eau. VulfPiêmni est plutôt doué pour poser des pièges, il a déjà capturer plusieurs rats mutants, et il connait le secret des herbes secrètes de clochards pour assaisonner la nourriture. De mon côté je connais quelques herbes curatives. Sans plus.

Fils de Cröm, j'ai également capté votre message. Enfin nous nous retrouvons! Peut être ensemble pourrons nous découvrir ce que Cröm veut de nous.

- hé les gaws, ça y est, on vous voit d'la vigie !
z'avez l'aiw cool en plus, c'est excellent ça ! Paw contwe, les vieillawds sont pas exempts de twavailler ici, autant vous l'diwe tout d'suite...L'sanatowium, c'est pas ici....Savez faiwe quoi les mecs ?
Ha, et on n'a pas besoin non plus d'un duo de clowns, on en a déja plein ici...

A pawt ça, je vous souhaite la bienvenue, et si vous avez des outils en plus pouw la comm ou pouw commewcer, hé bè on vous déwoulewa même le tapis wouge....

« Bien sûr que je compte travailler ! Tu me prends pour qui, gamin ? J'ai encore la vigueur de mes cinquante ans, hein ! Et nous ne sommes pas des clowns : c'est juste que nous ne sommes sérieux que lorsque nous déconnons et ne déconnons que lorsque nous sommes sérieux, pour reprendre un type dont j'ai oublié le nom.
Étant jeune, j'ai été élevé dans une ferme avant d'aller à la ville, donc comptez sur moi pour un peu de chasse ou de récolte de nourriture, j'ai appris aussi à repérer les nappes phréatiques, puiser de l'eau et en extraire des cactus. Et je suis assez capable, lorsqu'il s'agit de couper du bois ou ramasser des cailloux. Pour l'homme Franklin Gon… il faut lui reconnaitre que c'est un fichu bon sourcier, c'est presque un don, à ce niveau-là, je trouve ; il reconnait assez bien les herbes médicinales, aussi, comme il l'a dit. Question outils… on est désolé, mais par contre, on a pu dégoter quelques armes de seconde, voire de troisième main, qui trainaient. Pas bien efficaces, mais pas complètement inutiles.
Et le sanatorium, ce n'est pas demain la veille qu'on m'y mettre, petit. Je l'espère, en tout cas. »

[HJdR]Concrètement, nos caractéristiques, en production, sont les suivantes : 5,3 EAU et 2,8 MED pour Franklin et 4,5 EAU, 5,2 NRT et 3 EXP pour moi.

N'écoute pas les jeunes pleins de fougue Piêmni, tu verras une fois chez nous que tu ne seras pas le seul à avoir ... hum ... une certaine expérience de la vie on dira.

On vous attends bien tout les deux en tout cas, et puis on a pas de sanatorium de toute façon.

Aux portes d'Azurria, un vieil homme gesticulant se mit à beugler :
« Ohé ! Nous sommes enfin arrivés. Nous n'attendons plus que votre autorisation pour entrer. Nous sommes exténués, affamés, souffrants… mais nos forces sont toujours là pour aider à la vie de la communauté. »

Eh oui, ils commencent à faire bon vivre dans la forêt d'Azzuria, tout le monde arrive... On devrait ouvrir un hôtel...

un bowdel ?

ha un hôtel....m'intéwesse moins du coup....

Piemni on vous attends pour ouvrir les portes, on peut pas laisser celles ci ouvertes à tout va.

Souffrants tu dis? hum faudra qu'on ait une petite discussion a votre arrivée pour voir ça.

« Souffrant car nous sommes à cours de plantes médicinales, de médicaments de base, etc. Rassure-toi, femme Jaz Parks : l'homme Franklin Gon et moi-même ne souffrons d'aucune maladie particulière, si ce n'est de la faiblesse et la débilité qui accompagnent un jeûne prolongé… »
Son compagnon de route l'interrompit :
« Et une mauvaise expérience avec du plastique, hein ? Ce qu'il oublie de vous dire, c'est qu'il devait être un sacrée junky, étant jeune. Mais il a du mal à tenir ça, maintenant — ça vieillit mal, les vieux, des fois… —. Heureusement, là, il est clean, ne vous en faites pas.
– Je ne suis pas sûr que cela intéresse qui que ce soit. Le soleil m'avait tapé sur la tête, mais là, je serai plus sérieux. Et puis flute ! Chausse tes grolles et allons-y : ne les faisons pas attendre. »